L’histoire du club de hockey des Canadiens de Montréal
Histoire et culture

Table des matières
Voici les thèmes principaux figurants sur mon site internet sur l'histoire du club de hockey des Canadiens de Montréal. Afin de naviguer vers les sujets qui vous intéresse, il vous suffît de cliquer sur les images rondes et tout simplement de lire!
La naissance des Canadiens de Montréal
Les événements et autres qui ont menés à la création du club il y a environ 110 ans.
L'importance sociale du club
Les causes qui font que cette équipe possède une place si important dans le coeur des québécois.
Les décennies : ( De 1930 à 2019 )
Tous les éléments les plus importants de chaque décennie dans l'histoire du club.
L'analyse de Le but
Une chanson très populaire avec des paroles très profonde.
Les joueurs emblématiques
Jean Béliveau, Maurice Richard, Bernard Geoffrion, Guy Lafleur et Patrick Roy.
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Comment me contacter sur mon adresse courriel au besoin.

L’histoire du club de hockey des Canadiens de Montréal
De Mathis Mercier-Smyth
Bonjour et bienvenue sur mon site internet, où figure le résultat de mes recherches sur les canadiens de Montréal. Ayant pour sujet principaux l’histoire du club de hockey ainsi que l'aspect social englobant cette dernière, ce document représente le produit finale de tous le travail que j'ai effectué au cours des dernier mois qui je l'espère augmentera vos connaissances de la Sainte-Fanelle.

La naissance des Canadiens de Montréal


Il y a 14 ans jour pour jour, le 4 décembre 2009, le club des Canadiens de Montréal fêtait ses 100 ans d’existence en tant que franchisé professionnel de hockey sur glace. Maintenant vieux de 114 ans, voyons voir tous les événements qui ont mené à la création de l’équipe sportive la plus titrée de tous les temps en Amérique du Nord.
Tout commence en 1875 avec la création du hockey sur glace. C’est alors qu’un jeune groupe d’hommes anglophones de Montréal dispute les premières parties de hockey devant des spectateurs sur la patinoire intérieure de Victoria. Très locale pour commencer, cette tendance de sport de quartier changea lors du Carnaval de Montréal en 1883. En effet, cette année-là, une équipe de Québec se pointe dans la métropole pour affronter Victoria ainsi que McGill. À ce moment-là, les premiers matchs entre différentes équipes de différentes villes avaient lieu. Inévitablement, la ville d'Ottawa imita Québec à peine un an plus tard. L'expansion arrêta ses trois villes qui restèrent propriétaires de la pratique de ce sport.
Nous sommes en 1892 lorsque le gouverneur général du Canada, M.Lord Stanley, se mêle de la partie. En effet, il mentionne que la meilleure équipe canadienne se voit désormais attribuer une coupe. Cette fameuse coupe est remportée pour la première fois en 1893 par le Montreal Hockey Club, les anciens Canadiens de Montréal. C’est grâce à cet événement que le hockey fut diffusé partout à travers le Canada. Qui dit groupe de jeunes anglophones dit aussi que le sport reste longtemps leur propriété, celle des anglophones. En effet, les équipes francophones, particulièrement Le National, même en fusionnant en 1904, restaient très désavantagées.
En 1906, une conquête de la coupe Stanley des Wanderers de Montréal vient changer le portrait des choses. En effet, les meilleurs joueurs qui partent jouer pour les équipes anglophones américaines reviennent au Québec. Après le retour de ces joueurs de talents, l’équipe francophone Les Nationales veut prouver leurs talents et lance un défi aux champions, Les Wanderers. Ces derniers remportent le match, mais le match sera l’élément déclencheur de la création des Canadiens de Montréal et de la ligue que l’on connaît aujourd’hui. Oeuvre de O’Brien et des dirigeants des Wanderers, c’était le début de la Ligue nationale de hockey.1


L'histoire des Canadiens de Montréal
Les années 30
Les années 30 débutent de la meilleure des façons pour nos habitants. En effet, les Canadiens remportent la coupe Stanley lors des deux premières saisons, en 1930 ainsi qu’en 1931. Grâce à cela, il devient le premier club de l’histoire de la grande ligue à posséder le trophée plus d’une fois.
Cependant, les réjouissances furent de courtes durées lorsque les tendances négatives se montrèrent le bout du nez. Effectivement, les Canadiens restèrent sans victoires lors des trois saisons qui suivirent la conquête de 1931. En réponse à cela, le directeur général en poste de l’époque, Léo Dandurand, effectua d’énormes changements. Au total, c’est plus de quinze échanges que ce dernier conclut durant l’entre saisons. Alors, les espoirs et les attentes étaient plus hauts que jamais à l’aube de la saison 1935-1936. Coup de tonnerre, tout autant pour l’équipe que pour les partisans, les Canadiens ne participent pas aux séries éliminatoires, une première en plus de dix ans.
La saison suivante, l’un des meilleurs joueurs de l’époque, Howie Morentz, tente de revenir au jeu, étant blessé depuis déjà un petit moment. Malheureusement, son retour ne fit point concluant et il se blessa quelque temps plus tard, au cours de la saison. À ce moment-là, nous sommes en 1937 et l’équipe qui essaye du mieux qu’elle peut de retrouver le chemin de la gloire, en est presque à son plus bas.
Finalement, la fin de la décennie fut marquée par une défaite contre les Red Wings de Détroit en quart de finale. On peut donc constater que cette période fut gagnante tout en étant parsemée d'embûches pour notre équipe.2
Les années 40
Avec raison, c’est la déception qui règne dans l’environnement des Canadiens pour commencer la nouvelle décennie. En plus, comme si les déboires de l’équipe n’étaient pas suffisants, l’entraîneur-chef fraîchement nommé, monsieur Babe Siebert de son vrai nom Albert Charles, meurt noyé au lac Huron avant le début de la saison.
Donc, toujours positionné dans le bas du classement, le Canadien réussit enfin à se décrocher une place pour les séries de la saison suivante. Le problème étant que participer aux séries ne rime pas avec succès, le grand club se voit éliminer deux années de suite en première ronde par les Blackhawks de Chicago puis les Red Wings de Détroit, encore. C’est donc une période creuse ou les Canadiens n’arrivent toujours pas à remporter le trophée tant convoité.
Bonne nouvelle pour les Canadiens, la ligue est réduite à seulement six équipes, ceci coïncide avec l’arrivée du sauveur, le grand Maurice Richard. C’est alors le début d’une toute nouvelle ère pour la Sainte-Flanelle, celle du Rocket. En effet, en 1944 et en 1946, le club remporte la coupe Stanley. Exploit que l’équipe réussissait malgré des saisons très moyennes lors des années subséquentes.
À noter que la décennie est aussi marquée par les multiples exploits du buteur fou qu'était Maurice Richard. C’est lors de celle-ci que ce dernier marqua 50 buts en une seule et unique saison pour la toute première fois dans l’histoire de ce sport.3
Les années 50
Avançons-nous en 1953 lors de la finale de la coupe Stanley. Lors du sixième match de la série finale, c’est au tour d’Elmer Lach d’accomplir l’exploit de marquer le but gagnant de la coupe. À ce moment-ci, les Canadiens en sont déjà à leur septième conquête.
Comment parler de la décennie 1950 sans aborder l’émeute du forum de 1955. C’est un des événements les plus marquants et plusieurs s’en souviennent encore aujourd’hui. En effet, ce soulèvement de la population montréalaise est un moment très significatif pour les francophones de la province, agissant en raison de leur admiration envers Maurice Richard.
Durant la décennie, le CH établit avec huit trophées, un record de victoires de la coupe. Peu de temps après, leur neuvième titre en 1957 vient encore solidifier le record. Tout va bien pour le Canadien durant cette magnifique période. Dickie Moore surnommé Digging Dickie est le meilleur pointeur de la LNH, tandis que Henri Richard, le frère de l’autre, prend la deuxième place de ce classement des meilleurs, parmi les meilleurs. Alors, grâce à leur grosse saison, le Tricolore réalise à l’époque leur second triplé de leur histoire, exploit que devient avec le temps encore plus mythique, étant donné qu’ils prendront la coupe les deux années suivantes. À cet instant précis, la Sainte-Flanelle venait de remporter cinq fois d'affilée, le plus grand trophée de la planète hockey.
Ces dix années de succès jamais vues auparavant, ce finissaient avec la finale de 1960, tristement célèbre comme étant la fin d’un grand. Maurice Richard, le plus grand des Canadiens, décida de raccrocher ses patins, à la suite d’une autre victoire.4
Les années 60
Les Canadiens, qui avaient subtilisé la coupe Stanley à la ligue depuis maintenant quelques années, commencèrent la décennie avec une défaite aux mains des Blackhawks de Chicago en demi-finale. Et puis, ce scénario se répéta sans cesse jusqu’en 1964, années durant lesquelles le club s’inclina en demi-finale, sans jamais réussir à passer.
Pour modifier cette mauvaise tendance, le directeur général décida enfin d’apporter quelques changements significatifs à son équipe. Ceux-ci s’avérèrent concluants, puisque le tricolore remporta les 13e et 14e coupes de son histoire.
Après cette fameuse 14e réussite, un changement s'opère au sein de la Ligue nationale de hockey. En effet, une toute nouvelle expansion du nombre d'équipes vit le jour. Les conséquences de celle-ci se firent sentir dans le jeu du Canadien. Ils furent même classés derniers de la ligue après 33 matchs, mais retrouvèrent leur place habituelle, au sommet vers la fin de la saison 1967-1968.
Jean Béliveau, qui était depuis un bon moment membre de l’équipe en profita pour inscrire son 400e but ainsi que son 1000e point dans la ligue nationale. Finalement, la franchise montréalaise finit vainqueur de la coupe Stanley contre les Blues de Saint-Louis, montrant toute leur puissance à la LNH, avec ou sans expansion. Avec leurs 15 coupes Stanley, les Canadiens étaient incontestablement les meilleurs, ce qui représentait une immense fierté à travers la province francophone.5


Les années 70
Le CH entame la nouvelle décennie avec beaucoup d’espoir. Le seul problème est qu’un grand nombre des meilleurs joueurs de l’équipe était aux prises avec des blessures. Parmi eux, Henri Richard, Serge Savard, Jean Béliveau et John Ferguson étaient tenus à l’écart de la patinoire. Alors, même si le Canadien restait le Canadien, toutes ces pertes leur firent quand même manquer les séries éliminatoires en 1970.
L’année suivante en était une plus qu’importante puisqu’elle était la dernière de Jean Béliveau sous les couleurs d’une équipe de hockey. Arrivé à la moitié de la saison régulière, Al MacNeil est nommé nouvel entraîneur-chef de l’équipe. Aussi marquée par l'arrivée de la future légende, Ken Dryden, la saison 1970-1971 se termine avec une autre récolte du grand trophée pour les Canadiens de Montréal. Cela voulait dire que l’immense Jean Béliveau prit sa retraite en ayant gagné sa 10e coupe Stanley de sa carrière. C’était au passage la 17e que le grand club gagna.
Les années 70 ont été particulièrement exceptionnelles pour la Sainte-Flanelle. Tout commence par la nomination de Scotty Bowman au poste d'entraîneur-chef de l’équipe. Celui-ci devient une légende derrière le banc du Canadien où il dirige l’une des meilleures équipes de tous les temps, basée sur la vitesse et une défense hors-norme. Caractéristiques qui ont donc causé les immenses succès que le Canadien a connus par la suite.
La seule exception fut la saison 1971-1972 durant laquelle les Canadiens furent éliminés à l’occasion des premières séries de Guy Lafleur. Par la suite, le Canadien gagna la coupe cinq fois d'affilée entre les saisons 1974-1975 et 1978-1979. Marquée par la dominance de Guy Lafleur, cette magnifique époque s'est close par le remerciement de Scotty Bowman, qui avait eu la chance de diriger les glorieux des années 70.7
Les années 80
Le début des années du disco est marqué par une ère de parité à travers la ligue. Alors que le Canadien, qui dominait la LNH dans le passé, restait compétitif malgré les changements, mais plus de la même façon. Et donc, dû au départ de beaucoup de bons éléments, les habitants commencèrent la nouvelle décennie sans la coupe Stanley, qui alla cette fois au Islanders de New York. Dès la saison suivante, le Canadien décide donc de se ressaisir puis finit premier de sa division lors de la saison 1981-1982. Alors, avec beaucoup d’espoir de redevenir champion, le club québécois commence les séries avec beaucoup de confiance. Cependant, les Nordiques de Québec viennent gâcher la fête et battent les Canadiens en première ronde. Dès l'année suivante, le règne de l’équipe en tant que champion de division prend fin.
Ensuite, ce sont des résultats plutôt insatisfaisants que les Canadiens enregistrent au fil des saisons. En réponse à ces déboires, Serge Savard devient le nouveau directeur général de l’équipe. Malheureusement, cela coïncide avec une saison régulière complètement ratée, une première en plus de 33 ans. Grâce à cette médiocrité, le Canadien réussit tout de même à repêcher le gardien de but québécois Patrick Roy.
Pour la première saison de Patrick Roy, qui ne joue qu’une seule période, le joueur vedette Guy Lafleur prend sa retraite. En 1986, grâce à un immense Patrick Roy et un esprit d’équipe incroyable, l’équipe remporte sa 23e coupe Stanley. Cette conquête était plutôt inattendue. En effet, les joueurs avaient pris un pari en restant au même hôtel tout le long des séries et ça avait porté ces fruits, car ils furent au finale, les grands vainqueurs. Pour conclure cette décennie de folie, le Canadien réussissait à se rendre en finale en 1989 avec un résultat toutefois différent puisque c’est les Flames de Calgary qui se sauvèrent avec la coupe.8

Les années 90
Les Canadiens de Montréal entament la dernière décennie du siècle en étant l’un des clubs les plus menaçants dans l’entièreté de la ligue. Tout va tellement bien qu’il faut attendre 1992 avant de voir le premier changement chez les dirigeants de l’équipe. En effet, cette année-là, Pats Burns devient l’entraîneur du club rival, les Maple Leaf de Toronto, et quitte ainsi le banc des Canadiens. Il est donc temps de nommer, encore une fois, un nouvel entraîneur pour le tricolore.
Le choix s’arrêta donc sur Jacques Lemaire qui prend les rênes de l’équipe en vue de la saison 1992-1993. Cette année-là, les Canadiens ne faisaient pas partie des favoris pour la coupe. À vrai dire, certains experts ne les plaçaient même pas dans les séries de fins de saison. Vous me voyez venir, les glorieux, contre toute attente, réussissent à remporter le grand trophée pour la 24e fois de leur histoire. On se souviendra de ce parcours pour l’excellence du gardien Patrick Roy, en plus d’une série historique de 10 victoires de suite en séries éliminatoires. Finalement, on retiendra cette magnifique conquête comme étant la dernière que le CH gagnera au forum, un aréna rendu mythique par la franchise au fil des saisons.
Au lendemain de cette victoire inattendue, la saison 94-95 se met en branle aux quatre coins de l’Amérique du Nord. Après un petit nombre de matchs, la saison est malencontreusement écourtée par un lockout. Et donc, à cause d’un début de saison en dents de scie, le grand club ratera le tournoi printanier, une première en 25 ans.
Maintenant que la Sainte-Flanelle est sur la pente descendante, le propriétaire de l’équipe se décide à effectuer beaucoup de changements. Il nommera un nouveau directeur général, Réjean Houle, qui nommera à son tour Mario Tremblay en tant qu'entraîneur- chef. C’est donc sous la direction de ce fameux Réjean Houle qu’aura lieu l’un des échanges les plus controversés chez le Canadien. Patrick Roy, venant tout juste de faire gagner une coupe Stanley au club, est échangé à l’avalanche du Colorado. Le dernier match des Canadiens au forum aura par la suite lieu le 11 mars 1996. L'amphithéâtre est remplacé par le tout nouveau Centre Molson ou (Centre Bell), le plus grand à travers la ligue.
Pour finir, le Canadien jouera son 5000e match de sa riche histoire au sein de la Ligue nationale de hockey. C’est donc avec un peu plus de records et de victoires dans les poches, que les Canadiens finiront la décennie, considérablement plus amochés qu’à son commencement.9
Les années 2000
Le déclenchement du nouveau millénaire n’est pas marqué par les performances des glorieux. C’est plutôt le malheureux décès de la légende Maurice Richard qui retient l’attention partout au Québec. En effet, c’est plus de 100 000 personnes qui se rassembleront pour célébrer la vie du virtuose québécois.
Du côté du grand club, les blessures sont d'actualité. Celles-ci causeront la disqualification de l’équipe pour les séries de fins de saison. Dès l’année suivante, les Canadiens parviendront à atteindre les séries, une première en plus de quatre ans. Les réjouissances seront de courte durée et le tricolore se fera éliminer en première ronde. Puis, la saison suivante, ils ne feront que répéter le scénario des dernières années et rateront les séries pour la 4e fois en cinq ans.
Dans l’espoir de relancer les Canadiens sur le chemin de la réussite, Bob Gainey se fit embaucher et ce moment marqua le début d’une nouvelle époque, appeler l’ère Gainey. Le 22 novembre 2003, le premier match extérieur de l’histoire sera disputé entre les Canadiens de Montréal ainsi que les Oilers d’Edmonton. Les deux années suivantes, le tricolore atteint la deuxième ronde, en 2004 et 2006, la saison 2005 ayant été annulée par un autre lockout.
À l’occasion de leur 100e année d’existence, le match des étoiles 2009 fut organisé en ville, à Montréal. Avec les yeux entiers de la ligue rivés sur eux, la Sainte-Flanelle réalise une saison plutôt moyenne, cependant couronnée de succès grâce au gardien de but Jaroslav Halak. L’exploit fut reconnu et retenu sous le nom du Printemps Halak.10
Les années 2011-2019
Le début de la décennie ne démarre avec nul autre qu’un match présenté devant plus de 41 000 spectateurs dans la ville de Calgary. Si l’on se tourne vers le plus négatif, durant la même saison, un malheureux incident incluant Max Pacioretty se produit lorsque Zdeno Chara, un grand défenseur des Bruins de Boston le plaque violemment contre le côté de la bande à proximité du banc des joueurs. Plusieurs le pensaient mort sur la séquence, mais l’attaquant de puissance s’en est plutôt bien sorti. Il rata toutefois le reste de la saison 2010-2011, mais revint en force pour le début de la suivante. En effet, durant l’hiver 2011-2012, il marqua 33 buts ainsi que 32 passes pour un total de 65 points.
Durant l’été suivant cette belle performance de Max, Bob Gainey fut remplacé par Marc Bergevin au poste de directeur général des Canadiens. Celui-ci commença par nommer Michel Therrien comme entraîneur de la franchise montréalaise. Pour sa première saison derrière le banc du tricolore, Michel Therrien voit le défenseur étoile P.K. Subban remporte le trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la ligue. La saison suivante fut excellente pour le club et ils se rendirent au carré d’as contre les Rangers de New York lors des séries 2013-2014. Ces derniers gagnèrent malgré tout en 6 matchs, à cause de la blessure de Carey Price lors des premiers matchs.
Au retour de sa blessure, Carey Price affiche un niveau de jeu tout simplement exceptionnel pour la saison 2014-2015. Il sera récompensé par trois trophées individuels à la fin de la saison. En parallèle durant l’entre saisons de cette saison mémorable pour le gardien, Max Pacioretty fut nommé le 29e capitaine de l’histoire du club.
La fin de la décennie ne fut pas vraiment glorieuse pour cette équipe qui, à cause de leur mauvaise situation, échangea leur défenseur étoile au Predators de Nashville durant l’été 2016. Par la suite, ce sera le tour du capitaine qui sera échangé en 2017 contre Nick Suzuki principalement, qui est actuellement le capitaine de l’équipe. Puis les déboires de l’équipe sur la glace, accompagné de la mauvaise gestion leur permirent de repêcher le futur joueur étoile Cole Caufield en 2018.11


Les joueurs emblématiques

Jean Béliveau
Jean Béliveau, de son vrai nom Joseph Jean Arthur Béliveau, est né le 31 août 1931 dans la ville de Trois-Rivières et est décédé en 2014 le 2 décembre à Longueuil.
Il était l'aîné d’une famille de huit enfants aux racines acadiennes. Tout commença à ces six ans lorsque son père lui offrira le cadeau qui créera l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du hockey. En effet, cette année-là, Jean Béliveau enfila pour la première fois des patins de hockey. À ce moment-là, il ne le savait pas encore, mais il allait grâce à ce seul cadeau, devenir l’idole de toute une génération…
Les débuts de Jean Béliveau dans le hockey ne sont pas passés sous silence. En effet, dès ses 16 ans, le grandiose attaquant avait des offres d’un peu partout au pays. Alors, son choix s'arrête sur les Citadelles de Québec, une équipe de hockey junior. Il aide son équipe à finir au 2e rang grâce à des statistiques exceptionnelles. Ces performances lui permettent de faire ses débuts pour Le Grand Club. Il était tellement bon que Maurice Richard disait de lui : « Il est génial. C’est le meilleur tireur que j’ai jamais vu sur une patinoire de hockey et, en outre, c’est une bonne personne. Notre équipe bénéficie largement de son arrivée et j’espère qu’il va changer d’avis à ce sujet. » En 1951-1952, il signe son premier contrat avec les As de Québec, équipe ou il obtient son surnom < Le Gros Bill >.
Jean Béliveau a eu une fantastique carrière de 18 saisons dans la Ligue nationale de hockey. Son physique hors du commun (6 pieds 3 pouces) n’était qu'un mince aperçu de toutes les qualités de ce dernier. Il faut bien plus que cela pour accomplir ce que Jean Béliveau a fait.
Lors de sa longue carrière, 10 fois, Jean s’est retrouvé sur les équipes étoiles. En 1956, il remporte le trophée Hart , remis au joueur le plus utile à son équipe durant la saison et termine aussi meilleur pointeur. Puis en 1965, il obtient son premier trophée Conn-Smythe.
En fin de compte, il termine sa carrière avec un total impressionnant de 507 buts et 1219 points en 1125 matchs. Il était, à cette époque, le 4e à atteindre la marque des 1000 points. Puis, les 10 conquêtes de la coupe Stanley sont certainement les plus grands accomplissements de ce dieu du hockey.
C’est donc pour son humanité et son humilité exceptionnelle que les partisans le retiendront comme joueur de la Sainte-Flanelle. Comme le dit si bien Bob Gainey, c’est l’équilibre entre son accessibilité magnifiquement mêler à la royauté qu’il le représente, qui le rendait tout simplement unique au monde.12

Bernard
<< Boum Boum >> Geoffrion
Bernard Geoffrion est un attaquant qui a joué pour les Canadiens de Montréal durant les années 50. Surnommé Boom boom Geoffrion, il est le deuxième joueur derrière Maurice Richard a avoir marqué 50 buts en une seule saison régulière. Ce grand homme a obtenu son surnom grâce à l’une de ces inventions, lors de sa carrière de hockeyeur professionnel. En effet, ce dernier est le seul et unique inventeur du lancer frappé qui est un type de lancer qui consiste à frapper en un seul contact la rondelle avec beaucoup de force. Cette technique pourrait être comparée à la façon dont les joueurs de golf frappent les balles. Donc, le diminutif (Boom boom) vient du fait que la vélocité du tir crée un son semblable deux fois lorsque la rondelle frappe la bande.
Outre son invention, qui a tout de même révolutionné le monde du hockey, Bernard Geoffrion était un adepte du chant qui adorait pratiquer lors de ces soirées. Avec une carrière parsemée de moments cocasses, les plus vieux d’entre nous doivent se souvenir de ces entrevues, qui ont toujours été très comiques.Finalement, les performances de ce grand monsieur ont été couronnées par une place au Temple de la renommée du hockey.
En bref, avec plus de 883 matchs, 393 buts et 429 mentions d'assistances pour 822 points, Bernard sera toujours reconnu comme étant l’un des meilleurs marqueurs de l’histoire des Canadiens de Montréal, sans oublier ces blagues et ces délires.13

Maurice Richard
Maurice Richard est né dans la ville de Montréal il y a plus de 100 ans, le 4 août 1921. Ce dernier est tristement décédé dans la même municipalité à l’âge de 88 ans, le 27 mai 2000. Pour son époque, il y a environ 75 ans, le gabarit de l'illustre marqueur de but était plutôt conséquent ; 178 centimètres pour 170 livres. L’attaquant de puissance a joué à la position d'ailier droit, mais lançait cependant de la gauche, aspect qui a grandement contribué à ces succès, tout au long de sa carrière.
Voyons maintenant les statistiques que Maurice Richard a su accumuler et obtenir tout au long de sa carrière. Le Rocket a joué un total quand même significatif de 18 saisons au sein du circuit Clarence Campbell, président de la LNH durant une grande partie de sa carrière. Avec plus de 978 parties, toutes sous le chandail des Canadiens, Maurice Richard a récolté un total impressionnant de 544 buts. En plus de délivrer 421 mentions d’assistances, Maurice Richard a accumulé 965 points durant son parcours en saison régulière. En tout, le marqueur a remporté 8 fois la coupe Stanley avec le Canadien de Montréal. Durant les séries, ces 133 parties lui ont permis d’enchaîner 82 filets pour un total de 126 points, approchant le point par match. Pour finir, l’une des statistiques les plus incroyables est le nombre extrêmement élevé de minutes de pénalités que ce dernier s’est vu accorder durant toute sa carrière. En effet, ces 1285 minutes en saison ainsi que ces 188 minutes en série étaient un bon indicateur pour quantifier l’immense hargne avec laquelle il a joué sans jamais lâcher.
Finalement, analysons tous les records que Maurice Richard a enregistrés au cours de sa période d’activité. En effet, ceux-ci se présentent en grand nombre ce qui contribue à l’immensité qui entoure sa légende. Eh oui, on n’a pas le droit à des funérailles nationales seulement en jouant au hockey, il fait dominer et marquer les esprits. Pour commencer, durant sa carrière, le Rocket a dépassé le record de points par un seul joueur qui était de 625, en l'établissant à 626 points et même plus. Cet homme est aussi le premier joueur dans l’histoire à avoir écrit 50 buts en 50 partis, ce qui correspond à une moyenne de buts par partie, ce qui est tout simplement gargantuesque. Cette marque est devenue un jalon pour les joueurs comme lui, mais seulement Mike Bossy et Wayne Gretzky ont réussi à la refaire depuis. Aussi, le québécois est le premier joueur de tous les temps à atteindre les 500 buts marqués en carrière. Même si beaucoup de joueurs l'ont dépassé depuis, il restera à jamais le premier à l’avoir fait, sans oublier que le nombre de matchs chaque saison ne dépassait pas les 60 matchs, contrairement à 82 matchs de nos jours. Pour honorer son excellence, la ligue créa le trophée Maurice Richard, remis au meilleur buteur de la ligue chaque année, et qui a été remis pour la première fois à Teemu Selanne en 1998.14

Guy Lafleur
Guy Lafleur, le démon blond, est né le 20 septembre 1951 dans la ville de Thurso. Ce dernier nous a malheureusement quittés en 2022 à cause d’un cancer. Mais, malgré cela, Guy Lafleur est tout de même l’un des meilleurs joueurs ayant porté l’uniforme des Canadiens de Montréal. En effet, dès l’âge de 18 ans, on voyait qu’il avait quelque chose de spécial. Dans les rangs juniors, on savait donc très bien que Guy allait potentiellement avoir une carrière exceptionnelle dans la LNH. Son idole de jeunesse n’était nul autre que Jean Béliveau et il a d’ailleurs gagné son trophée, le trophée Jean Béliveau. La même année, il gagna aussi la coupe Mémorial, remis à la meilleure équipe de hockey junior à travers le Canada. Puis, avec ces performances historiques, la LHJMQ créa le trophée Guy Lafleur, remis au meilleur joueur des séries.
Durant sa carrière dans le hockey professionnel, Guy Lafleur gagna à plusieurs reprises le trophée Art-Ross avec le tricolore. En effet, son talent et sa force de caractère lui ont évidemment permis d’accumuler les récompenses individuelles avec le temps. Le grand Guy décida finalement, après une immense carrière, de raccrocher ses patins en 1985.
Les statistiques de Guy Lafleur sont impressionnantes. Pour commencer, il fut repêché en 1971 au premier rang par le Canadien. Dès sa saison recrue, il compilait un total très bon de 64 points. Enregistrant une saison de 209 points lors de sa carrière junior, le démon blond en fit autant au sein de la grande ligue. Sa meilleure fit celle de 1976-1977 avec un total de 56 filets ainsi que 80 mentions d’assistances pour un total de 136 points. Au final, il finit sa carrière avec 560 buts et 793 points pour un total de 1353 points. Ces saisons magiques furent récompensées par deux trophées Hart, remise au joueur le plus utile à son équipe lors de la saison.
En bref, c’est sa proximité avec le peuple accompagné de son talent générationnel qui fera de lui l’un des meilleurs joueurs des Canadiens de Montréal. En effet, il eut même le droit à des funérailles nationales, pour dire à quel point il a marqué les esprits durant toutes ses années à pratiquer son sport favori.15

Patrick Roy
La vie de l’exceptionnel gardien commence le 5 octobre 1965. Dès son adolescence, son talent fut repéré par les plus grandes équipes de hockey junior, puis Patrick Roy choisit la ville de Granby. En 1985-1986, Roy se joint aux Canadiens de Montréal. Durant cette première saison, ce dernier ne joue qu’une seule période d’un seul match. Cependant, lors des séries éliminatoires de la même saison, il joue à un niveau presque jamais vu et il permet à son équipe de gagner de la coupe Stanley en étant seulement un gardien recru. Ces exploits lors du tournoi printanier lui valut le trophée Conn-Smythe remis au meilleur joueur des séries grâce à des arrêts incroyables ainsi qu’une moyenne de but accorder de seulement 1,92. C’est donc de cette façon que le jeune québécois se présenta à la ligue lors d’un printemps du milieu des années 80.
La carrière du bonhomme fut très mouvementée. Avoir un caractère tel que celui de Roy ne plaît pas toujours à tout le monde, et ce fut le cas des dirigeants des hockeyeurs montréalais. Lors de la saison 1995-1996, le début de saison du tricolore était à jeter à la poubelle. Un soir, lors d’une victoire gênante de 11-1 aux mains des Red Wings de Détroit, Patrick Roy décide malheureusement d'embarrasser son entraîneur-chef, tout cela devant les médias. Ce match fut donc son dernier pour le bleu blanc-rouge puisqu’il fut directement échangé à l’Avalanche du Colorado. Dans sa nouvelle équipe, un fut très rapidement important puisqu’il leur permit de gagner la coupe Stanley la même année grâce à un match de 63 arrêts sur 63 tirs lors de la finale. Grâce à ces multiples réussites, le québécois continua son ascension lors des années 90 tandis que son ancien club peinait à retrouver le droit chemin. En 1997, il devient le gardien le plus victorieux en séries dans l’histoire. Il finit sa carrière avec 551 victoires et plus de 1000 matchs joués dans le circuit, le seul gardien ayant accompli cet exploit à l’époque.
En résumé, Patrick Roy représente la perfection et la maîtrise entière de son art. Le travail autant que son talent lui ont permis d’être si fort et rassurant pour son équipe tout au long de sa carrière, car oui, avoir Patrick Roy derrière soi te rendait évidemment plus fort, si ce n’est pas quasiment invincible. Le seul et unique inventeur du style papillon, le plus utilisé de nos jours, le cerbère québécois est tout simplement unique en son genre.16
L'importance des Canadiens de Montréal pour les Québécois

Pour se représenter ce que ce sport signifie pour le peuple québécois, il est important de comprendre l’origine. En effet, les Québécois ont depuis toujours, perdu contre les Anglais. C’est donc là que le hockey et plus précisément le club de hockey des Canadiens de Montréal entre en jeu. En effet, le peuple francophone avait enfin trouvé un domaine dans lequel ils étaient les meilleurs, dans lequel il était les vainqueurs. En 1955, l’émeute était la façon que les gens avaient choisi afin d’exprimer leur mécontentement envers les anglophones. Tout ceci était lié au même point d’origine : Les Canadiens de Montréal ! C’était ça le hockey, une discipline dans laquelle on brillait, dans laquelle on se réfugiait, et où l'on se sentait finalement victorieux.
Par la suite, au fur et à mesure que le hockey prenait de l'ampleur, il changea le visage de la province en elle-même puis à l’internationale. Effectivement, ce sport a permis au peuple et au joueur d’augmenter leur crédibilité partout dans le monde. Lorsque l’on pense à des joueurs comme le Rocket ou Guy Lafleur que tout le monde connaît, ils sont devenus les idoles de plusieurs icônes québécoises. En effet, ceux-ci permettaient au québécois de penser qu’il pouvait gravir les échelons de la vie comme des anglophones grâce à l’image que le tricolore avait dans la province.
Alors, on peut affirmer que le hockey et le grand club sont de métaphores l’échec constant des anglophones qui essayent encore aujourd’hui d’assimiler le peuple québécois. En bref, c’est certainement l’effet émancipateur de ce sport qui le rend aussi mythique et important pour nous, les Canadiens français.17
L'émeute du Forum de 1955
L’émeute du mois de mars 1955 est évidemment en lien avec Maurice Richard. Il est important de comprendre que cet homme était plus que tout au monde, admiré par le peuple québécois. En effet, venant du milieu modeste et étant très humble, la population québécoise s’est vue en lui, et a donc agi en conséquence lors de cet événement. Durant cette émeute, les gens ont donc agi avec leur cœur.
Les actions qui ont mené à cette révolte collective ont commencé lors du match qui opposait les Canadiens de Montréal au Bruins de Boston. Lors de cette partie du 1er mars, Maurice Richard frappa violemment un joueur adverse au visage avec son bâton. Puis, après ce coup inacceptable, ce dernier renchérit en assénant un violent coup de poing au visage d’un juge de ligne. Alors, en réponse à ces gestes très antisportifs, même pour un joueur des Canadiens, le président de la ligue Clarence Campbell le suspendit. Prenant les événements très au sérieux, l’homme décida de le maintenir à l’écart du jeu pour le reste des trois matchs de la saison régulière ainsi que l’entièreté des séries éliminatoires.
Quatre soirs suivant le jour de l’incident, Clarence Campbell était en ville, au forum, afin d’assister à une rencontre entre l’équipe locale ainsi que les Red Wings de Détroit. Ce dernier se rendit vite compte de la boulette qu’il venait de commettre. En effet, dès la première pause publicitaire du match, les partisans allumèrent des bombes fumigènes et l’émeute était désormais devenue inévitable.18

Analyse d'une chanson de Loco Locass
Loco Locass est un groupe influent dans la hip-hop au sein de la province québécoise. Alors, lors de sa sortie, plusieurs d’entre nous l'écoutaient en boucle, avec bien sûr les frissons qui venaient se joindre à la partie. Cette chanson a connu un tel succès grâce à sa mélodie accrocheuse, d'autant plus qu’elle nous rappelle les prouesses des héros du passé de ce club mythique qu’est le Canadien de Montréal.
Dans cette œuvre, les rimes représentent un point fort dû au talent reconnu et exceptionnel des artistes constituant le groupe de musique. De plus, le refrain que les chanteurs avaient confectionné «Allez, allez, allez Montréal», était considéré à l’époque comme une solution au Go habs go en tant que cris de ralliement des partisans lors des matchs. Maintenant, le point le plus important de ce titre est les phrases remplies d’histoire et de culture que les artistes chantent tout au long de la chanson, et qui représentent une belle façon de comprendre la complexité de l’image que possède cette équipe.
<<Comme quand les gens criaient: «Guy! Guy! Guy!»
C'était en dépit du combat constant de la vie...
Ça leur donnait des forces…>>
Dans ces phrases, on peut comprendre que le chanteur mentionne que les cris du nom de famille de Guy Lafleur faisaient oublier aux gens leur problème. En d’autres mots, encourager les joueurs légendaires du tricolore permettait au peuple de se sentir mieux.
<<C'est plus qu'un sport: c't'une métaphore de notre sort
C'est ça qui nous ressemble
C'est ça qui nous rassemble…>>
Cette fois-ci, le chanteur nous explique dans les phrases ci-dessus que le hockey ainsi que le combat constant que le club francophone livre contre la ligue majoritairement anglophone sont le même que celui des Québécois. Alors, la métaphore fait référence à la bataille similaire que vivent le club et la population.
<< Si tu détestes Toronto, le sang qui bouge dans tes artères
Est aussi rouge, mon frère, que le chandail de nos 20 cœurs de vainqueurs qui luttent avec honneur
Les Canadiens pour une fois rallient tous les Québécois
20 cœurs de vainqueurs pour le pire et le meilleur
Les Canadiens de Montréal, notre équipe nationale >>
Finalement dans ce dernier passage, les auteurs commencent par dire que tous les admirateurs des Canadiens sont tout aussi importants les uns que les autres. En effet, chacun d’entre eux a le même sang, qui est rouge comme le chandail de leur équipe favorite. Ensuite, ils disent que le succès de l’équipe est l’un des seuls éléments à travers la province qui rallient tous les Québécois derrière le même souhait, la même équipe de hockey. Ils finissent finalement par nous rappeler que les Canadiens de Montréal sont notre équipe nationale, autrement dit l’équipe que tout le monde admire aux quatre coins du Québec.
En passant, l’auteur et créateur de la chanson et de Loco Locass, Biz, a dit : «C'est la chanson la plus rassembleuse de notre répertoire! dit Biz. Dans un contexte où nos élites se sont effondrées, où il n'y a plus de religion commune, la seule chose qui rassemble les Québécois, qui transcende les races, les sexes et les âges, c'est cette équipe-là.» Et il a au final en grande partie raison si l’on se base sur ce qu’engendrent les victoires répétées de la franchise.19
Bibliographie
Encyclopédie
PODNIEKS, Andrew. Les illustres Canadiens: Le temple de la renommée du hockey, Bolton, Feen, 2008, 240 p.
Site internet
CHALIFOUR, Francis. TVA Nouvelles, (réf. du 22 septembre 2023), Pourquoi le hockey est si important pour les Québécois? [en ligne], adresse URL: https://www.tvanouvelles.ca/2022/05/05/pourquoi-le-hockey-est-si-important-pour-les-quebecois-1
FREEBORN, Jeremy. L'encyclopédie Canadienne, (réf. du 30 novembre 2023), Patrick Roy [en ligne], adresse URL: https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/roy-patrick
GAUTHIER, Ian. TVA Sports, (réf. du 22 septembre 2023), DIX «PERSONNAGES» DANS L’HISTOIRE DES CANADIENS [en ligne], adresse URL:https://www.tvasports.ca/2020/06/20/dix-personnages-dans-lhistoire-des-canadiens
LAGACÉ, Patrick. La Presse, (réf. du 1 décembre 2023), Tout le monde chante «Le but» [en ligne], adresse URL: https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/201005/19/01-4281781-tout-le-monde-chante-le-but.php#
S.A., Panthéons des sports du Québec, (réf. du 25 novembre 2023), Biographie de : Lafleur, Guy [en ligne], adresse URL: http://pantheondessports.ca/Introniser_voir.asp?CodeN=1255
S.A., Hockey DB.com, (réf. du 25 novembre 2023), Guy Lafleur [en ligne], adresse URL: https://www.hockeydb.com/ihdb/stats/pdisplay.php?pid=2902
VIGNEAULT, Michel. RDS, (réf. du 22 septembre 2023), La naissance du Canadien de Montréal [en ligne], adresse URL: https://www.rds.ca/pantheon/la-naissance-du-canadien-de-montreal-1.220791
WILLIAMS, Cheryl. L'encyclopédie Canadienne, (réf. du 22 septembre 2023), Canadiens de Montréal [en ligne], adresse URL: https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/canadiens-de-montreal
WILSON-SMITH , Anthony et Clarice DALE. L'encyclopédie Canadienne, (réf. du 22 septembre 2023), Jean Béliveau [en ligne], adresse URL: https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/jean-beliveau
Note de bas de page
1- MICHEL VIGNEAULT. La naissance du Canadien de Montréal, 2008, https://www.rds.ca/pantheon/la-naissance-du-canadien-de-montreal-1.220791
2- CHERYL WILLIAMS. Canadiens de Montréal, 2012, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/canadiens-de-montreal
3- Ibid
4- Ibid
5- Ibid
6- Ibid
7- Ibid
8- Ibid
9- Ibid
10- Ibid
11- Ibid
12- ANTHONY WILSON-SMYTH; CLARENCE DALE. Jean Béliveau, 2008, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/jean-beliveau
13- IAN GAUTHIER. Dix ''personnages marquants" dans l'histoire du Canadien, 2020, https://www.tvasports.ca/2020/06/20/dix-personnages-dans-lhistoire-des-canadiens
14- ANDREW PODNIEKS. Les illustres Canadiens, Bolton, Feen publishing company Ltd, 2008, p.49
15- S.A. Panthéons des sports du Québec, 2013, http://pantheondessports.ca/Introniser_voir.asp?CodeN=1255
16- JEREMY FREEBORN. Patrick Roy, 2010, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/roy-patrick
17- FRANCIS CHALIBOUR. Pourquoi le hockey est si important pour les Québécois?, 2022, https://www.tvanouvelles.ca/2022/05/05/pourquoi-le-hockey-est-si-important-pour-les-quebecois-1
18- Ibid
19- PATRICK LAGACÉ. Tout le monde chante «Le but», 2010, https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/201005/19/01-4281781-tout-le-monde-chante-le-but.php#